(re-retour à Hanoï, je me sens chez moi à Hanoï, un vol à la tire et ……l’accident !!!)

Vendredi 30 octobre 2009 

Je me réveille …….on est à Hanoï !

Il est 05h00 du mat well !

En 2 minutes le train est déserté

Le manège rituel des taxis, on me propose10 $ US, puis 8 $  et très vite 5 $ et enfin rien du tout !!

parce que je connais Hanoï comme ma poche ! et je sais que mon hôtel est à 10 min à pied d’ici

Allez  messieurs les taxis merci et au revoir

A cette heure là l’hôtel est fermé! je me balade dans la petite brume matinale du levé du jour, dans

ce quartier vide de voiture, de motos, de people.

Le rideau de fer se lève au Phuc Loi, salut tout le monde.

What’s  happened

How was your trip?

Le Pb que j’ai eu à l’aller (ticket) ne venait apparemment pas de moi, mais de l’accompagnateur, c’est

lui qui avait oublié un papier. Ouf, mon honneur est sauf…. Je me croyais coupable de négligence Ah !

ce côté judéo chrétien que je traîne !!!

Je file direct au « queen indochina » remplir ma mission, porter l’enveloppe de l’hôtel « Global

hotel « de Sa Pa, c’est dans le vieux quartier de Hanoï, je reconnais le type qui courait dans tous les

sens il y a 2 jours dans la gare ferroviaire d’Hanoï

Congratulation !!

Vers 09h00 j’ai décidé de dormir on petit peu (3 heures) plouf !!!!

J’étais plutôt en forme mais je pressentais un coup de fatigue pour l’après midi si je ne prévoyais un

repos immédiat, c’était au risque de ne pas être frais cet après midi et toutes les démarches à faire.

Dans les histoires d’argent, il faut être précis, au meilleur de sa forme n’est-ce pas ?

Après la « petite » sieste donc… ATM pour les travellers et argent Vietnamien

il faut prendre des dollars, prélevés sur mes travellers checks Ok pour 350 $ US puis

du dong Vietnamien pour la chambre 305 au Phoc Loï + le taxi  tomorrow morning à 06h00 AM

15 $US soit au total env  3 000 000 dongs. (ça fait des  gros chiffres tout de suite)

C’est au « Green tangerine » devant un steak et gratin de pomme de terre, où je délaisse momentanément la rédaction du road book, que Je fête…… mes adieux à Hanoï

               

Des adieux en fanfare !!!!

 près du lac Hoan Kiem des femmes font leur gymnastique rituelle, mouvements avec sabre (faux of

course), éventails rouge, ficelles et pompons, des petites grands-mères aussi

 Hôtel « Phuc  Loi », on fait une deux photos souvenirs avec les hôtesses on fait un peu de Vietnamien au passage.

Voir papier…..le même mot peut changer de signification sur un simple changement de ton (caractéristique du mandarin Chinois aussi)

 Un petit détour dans la rue des chausseurs à la recherche de sandales

Voilà c’est une ville qui m’est devenue familière que je quitte, je ne la vois plus du tout de la même

Manière.

C’est le miracle du voyage, ce sentiment de maîtriser plus, alors qu’au début on se sent ballotté de

Pb en Pb

Retour vers le lac Hoan Kiem pour la dernière fois, le pont sur le lac encore des propositions pour 

les cartes postales, très très pressants, la barbe !!!! et puis tellement pressants que …… la fermeture

de mon sac est ouverte shit !!!

Le porte monnaie a disparu le type s’éloigne et déjà il est loin, je tente de le rattraper mais peine

perdue je suis chargé par mon sac à dos et c’est même moi qui m’étale de tout mon long dans

l’herbe. J’ai failli y perdre mes lunettes (il fait nuit)  je les retrouve, alors stop it !

je venais d’acheter mes sandales 480 000 dongs il n’y avait pas plus de 4 $ US, des broutilles puisque

je pars demain au Laos, je n’avais plus besoin d’argent Vietnamien.

 les dollars, travelers, CB et papiers sont planqués ailleurs (le porte monnaie c’est pour les

affaires courantes du jour).

J’ai à peine le temps de respirer que :

1. Quelqu’un me rapporte le porte monnaie ?!? (sans les 4 $ US mais avec ma carte vitale c’est classe, n’est ce pas ?)
2. Un accident vient de se dérouler quasiment sous mes yeux (enfin, c’est le bruit et l’attroupement qui m’ont alerté)
3. Une fille, une occidentale git par terre, elle semble sérieusement touchée, aux jambes, à la tête, elle râle par terre (ça semble sérieux)
4. A côté sa copine, accroupie tente de lui parler, plus loin le responsable de l’accident (blessé lui même au pied) sa moto couchée.

La foule se presse autour, un peu à l’écart (un peu plus loin) 2 policiers ou militaires

Quelqu’un aurait téléphoné pour qu’une ambulance vienne, derrière moi des vietnamiens

m’interpellent « Vietnamian hospital is no good »  et encore « nobody speak english » mais aussi

« International hospital is good » et puis « SOS emergency very near, very close ! » ah les urgences !!

Elle bouge un peu mais souffre le martyre, répond maintenant aux questions, elle se plaint de c

cheville droite, du genou gauche et de la tempe.

On a abandonné l’idée de l’ambulance, mais à force d’interpeller tout ce qui ressemble à un taxi, un

taxi s’arrête enfin (il faut préciser le contexte c’est une large avenue avec un flot incroyable de motos 

de voitures lancées à très vive allure. Il n’y a pas de feux tricolores pour les piétons (ça explique aussi

l’accident) c’est un vrai rodéo pour traverser, on passe au flan. Mais le plus calmement possible pour

 laisser le temps aux véhicules de vous capter c’est à la confiance que ça marche (mais pas toujours,

la preuve)

En effet les urgences sont juste situées de l’autre côté du lac, de là  on nous renvoie aussi sec,  vers

un autre hôpital et encore 15 minutes de voiture, de larges avenues, il fait nuit noire, on file vers la

banlieue, l’hôpital est un peu excentré, plutôt moderne c’est rassurant, l’accidentée est bien prise en

main, on pratique une radio, un docteur téléphone au chirurgien tiens mais ….. il s’exprime  en 

français !!!

Surprise, on est dans l’hôpital Français de Hanoï, évidement ça explique pourquoi  tous comprennent le français,

Ça me facilite les rapports, et de plus ici on est soigné comme en Europe, ça la rassure, elle stressée, angoissée, le chirurgien arrive à la persuader de se faire opérer ici à Hanoï puis de repartir aussitôt après pour l’Europe plutôt que de se faire plâtrer de voyager tel quel et de se faire opérer en Hollande.

C’est un chirurgien français salarié de l’hôpital avec un gros french accent mais le vocabulaire, ça va,

mais l’essentiel c’est qu’il soit bon chirurgien (50 ans au plus) l’anesthésiste déboule elle est vietnamienne.  Ce sera une anesthésie locale + sommeil, mais pas de péridurale notre accidentée n’en veut absolument pas.

C’est prévu pour samedi matin (demain donc) on l’installe dans une chambre double

Sa copines Loes, lui dit à demain matin 08h00 (elle Chrystel est déjà sous calmants).

Retour au centre ville en taxi

On retrouve son hôtel

Le taxi ne parle pas un traître mot d’anglais

Il roule au pas, il n’y a personne dans les rues il est 01h00 du mat

Il semble paumé, je me demande s’il le fait pour faire tourner le compteur ?

Il se démerde si mal qu’il se retrouve à contresens de la ma rue le Hang Bong St, il fait une

dangereuse marche arrière, eh oui ! mon hôtel est fermé (le rideau de fer est baissé)

Je tambourine, le rideau métallique se lève, whaou ! enfin je suis arrivé il est 01h00 du mat

Demain, le réveil sonne à 05h00 je pars au Laos à Luang Prabang

------------------- Fin de la première partie ------------------